Truskool, une histoire du graffiti à Toulouse d’Olivier Gal
Installez-vous, prenez un verre de thé et glissez vos pieds sous la couette. Je veux vous parler de ce livre.
Peut-être trouvez vous ça étrange que je vous parle de graffiti, mais c’est peut être que vous ne me connaissez pas tout à fait “entièrement”…
Je me suis demandée pourquoi vous présenter ce livre ici. Et j’ai rapidement trouvé une réponse.
J’ai créé planB, comme “un cahier de mes tendances”, pour parler de tout ce que j’aime, sans jamais me laisser guider par une étouffante “ligne éditoriale”. J’ai aimé ce livre et je vais vous expliquer pourquoi.
Quand j’étais jeune (il n’y a pas si longtemps que ça), je vivais dans une petite ville des hautes Pyrénées, Tarbes. Là bas, un peu plus près des montagne, mes amis peignaient des murs. Et moi, je les suivais un peu partout, passant des après-midi à discuter et à rire devant les murs, guettant parfois la police la nuit…
Voilà, c’était comme ça et c’était bien. Nous avions les magazines, les livres et quelques VHS pour rêvez plus grand. Mais il y avait aussi Toulouse, “notre mecque du graffiti”.
Quant je “montais” à Toulouse, en plus de faire le plein de merdouilles Hello Kitty et de vêtements farfelus, j’arpentais les rues à la recherche de pièces de la Truskool, Miss Van, Mlle Kat ou encore Fafi.
Je n’ai jamais eu l’esprit groupie, mais je peux dire que j’admirais vraiment leurs œuvres et j’étais plus touchée de les apercevoir au loin lors d’un jam que d’aller dans les loges VIP après un concert de rap (même si c’était cool ça aussi…).
Le décor est planté. Les années ont passé et je ne fais plus le pied de grue devant les murs, mais j’aime toujours autant l’odeur de la bombe.
Toulouse a bien changée elle aussi et les murs sont hélas bien moins colorés aujourd’hui. Mais elle reste une ville référente en matière de graffiti. C’est cette histoire là qu’Olivier Gal nous raconte dans “son” livre.
Il a les mots modestes et ne considère pas ce livre comme le sien. Il l’a écrit grâce à eux et par ce que les membres de la Truskool lui ont donné leurs accords.
Ce livre est un travail de fourmis. Des mois à écouter, noter, confronter, démêler et organiser les souvenirs collectés auprès des acteurs du graffiti toulousain de l’époque. Olivier a glané des photos chez tout le monde et a même récupéré des pellicules jamais développées. C’était fou.
Quand je conscientise le travail qu’il a réalisé, j’ai presque honte d’avoir dévoré le livre si vite.
J’ai découvert des choses, j’en ai revécu d’autres. Même si ce n’est pas mon histoire, j’ai adoré découvrir la leur et suivre le parcours de ces garçons portés par leur passion.
Ouais ouais… j’ai eu mon petit “dédiflop” de Tilt ! et pas que !
Si vous êtes à Toulouse demain (vendredi 28 mai 2016), passez à la librairie Gibert Joseph pour rencontrer Olivier Gal et lui faire dédicacer votre livre. Et en plus, il y un dj set de 18 à 20h.
Et pour les autres, qui n’ont pas la chance de vivre à Toulouse (ehehe) Truskool, une histoire du graffiti à Toulouse (éditions Atlantica) est disponible dans toutes les librairies et dans de nombreux concept stores.
bonne lecture
Ohlalala, quand j’ai vu ce livre sur ton ig je suis vite partie l’acheter…et là surement comme toi et bien d’autres j’ai revecu une partie de mon adolescence entte les couleurs sur les murs, les odeurs et le son! Merci à toi de m’avoir permis de repenser à tout ca, et de regretter quand meme que la ville rose ne soit plus autant en couleurs qu’il y a 20 ans…
ChOuette billet Morgane ;) Oui ce sont de tas de souvenirs de notre pas si lointaine adolescence qui reviennent avec ce livre ! Bisous